L’écrivaine et actrice britannique Anna Hope, aussi connue pour son rôle de Novice Hame dans la série Doctor Who, est l’auteure d’un deuxième roman dans lequel elle traite des pensées eugéniques au début du XXe siècle. Intitulé La Salle de bal dans l’édition française – The Ballroom dans son édition originelle – et traduit de l’anglais par Élodie Leplat, cette œuvre propose une immersion inédite dans un asile muni d’une salle de bal où sont réuni·e·s tous les vendredis les patient·e·s de l’institution. Anna Hope y offre une réflexion ouverte sur la notion de santé mentale, sur le choix des personnes dites « en mesure » de déterminer qui doit être considéré·e comme aliéné·e. Elle nous interroge : Qui peut réellement juger la capacité mentale d’autrui ? Sur quels critères peut-on vraiment … Continuer la lecture de « La Salle de bal d’Anna Hope, leçons d’histoire et d’humanité »
Élodie Leplat
Élodie Leplat est une traductrice littéraire française. Elle traduit de l’anglais vers le français les œuvres de M.J. Arlidge, Kalisha Buckhanon, Robyn Harding, Anna Hope, Robert Lyndon, Kimberly McCreight et Dan Wells.
Le Chagrin des vivants d’Anna Hope, les stigmates de la Première Guerre mondiale
Dans son premier roman intitulé Le Chagrin des vivants dans l’édition française, Anna Hope, traduite de l’anglais par Élodie Leplat, nous conte des personnages blessés et meurtris, faisant suite à la Première Guerre mondiale. Au moment où s’achève le conflit armé, les soldats du front ayant survécu à de longs mois de souffrance et d’endurance rentrent chez eux. Ils apparaissent alors fragilisés, déconnectés, fracturés. D’autres, bien sûr, ont eu bien moins de chance et leurs familles ne savent comment survivre à la perte de ces hommes. Anna Hope s’applique, à travers ces expériences différentes du même événement central, à nous montrer le visage protéiforme de la guerre et ses conséquences sur l’individu. Elle nous décrit de fait l’injustice de la situation vécue par … Continuer la lecture de « Le Chagrin des vivants d’Anna Hope, les stigmates de la Première Guerre mondiale »