Les éditions La Contre Allée mettent l’accent en cette rentrée littéraire 2020 sur une littérature pleine de fraîcheur avec la parution d’un premier roman intitulé L’Arrachée belle, une œuvre composée par Lou Darsan.
Un retour à l’essentiel
Lou Darsan est une écrivaine française née en 1987. Après des études de lettres modernes, elle exerce quelques années en tant que libraire, et publie des chroniques littéraires pour différents magazines Web et sur son site personnel, un espace numérique qu’elle nomme Les Feuilles volantes.
Dans L’Arrachée belle, Lou Darsan conte l’histoire d’une femme coincée dans un couple qu’elle subit plus qu’elle ne vit. Ayant le sentiment que cette relation l’empêche d’être, elle décide du jour au lendemain de partir et tout laisser derrière elle. Cette pulsion salvatrice la conduit sur les routes de l’Europe, à la rencontre de paysages insoupçonnés et d’une nature luxuriante.
Une rentrée à contre-courant
Les éditions La Contre Allée font en somme le choix d’aller à contre-courant de la majeure partie des maisons d’édition françaises en cette année singulière, faisant suite à la pandémie. La structure éditoriale privilégie ici la création – la toute jeune création – en optant pour la parution en cette période du premier roman de Lou Darsan.
On peut en outre noter la parution en novembre prochain du recueil de poésie d’Antoine Mouton intitulé Poser problème.
Découvrez ci-après l’argumentaire de L’Arrachée belle.
L’Arrachée belle de Lou Darsan

Titre | L’Arrachée belle |
Auteure | Lou Darsan |
Éditeur | La Contre Allée |
Collection | La Sentinelle |
Date de parution | 20 août 2020 |
ISBN13 | 9782376650140 |
ISBN10 | 2376650143 |
Prix prévisionnel | 15,00 € |
Nombre de pages | 160 |
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« Au centre de cette histoire, il y a le corps d’une femme, ses hantises et ses obsessions, & il y a la nature. C’est l’histoire d’une échappée belle, d’une femme qui quitte, presque du jour au lendemain, tout ce qui déterminait son identité sociale. Elle sort de stase et se met en mouvement. Son départ est d’abord une pulsion, une sorte de fuite vers l’avant qui tient du road movie, avec de longues traversées de paysages en voiture, en auto-stop, puis à pied. De la fuite et l’errance du départ, cette échappée va se transformer en nomadisme et en un voyage vers la réalisation de soi.
L’Arrachée belle, c’est une échappatoire à une situation vécue comme oppressante : une vie de couple dont la violence réside dans l’absence de relation, dans le vide entre les corps, dans les non-dits, l’incompréhension, la distance qui se creuse. J’ai voulu faire ressentir la violence de ces quotidiens subis, cette perte de sens qui est devenue pour la femme une absence au monde et à elle-même, et que l’on nomme en psychologie un syndrome de déréalisation et de dépersonnalisation, une façon de s’extraire de ce qu’on ne peut pas supporter, symbolisée par l’absence de prénom du personnage. »