Les éditions de l’Olivier proposent cinq ouvrages pour cette rentrée littéraire 2020. Parmi eux, on retrouve deux textes d’expression anglaise signés Robin Robertson et Jonathan Franzen ; et trois d’expression française de Thomas Flahaut, Jean-Pierre Martin et Florence Seyvos. Ces écrits invitent tout un chacun à interroger la société dans laquelle on évolue aujourd’hui.
Un cheminement de l’âme
Les quatre romans de cette rentrée littéraire 2020 aux éditions de l’Olivier ont le trait commun de traiter de l’aliénation d’un personnage quant à l’univers qui l’entoure.
Florence Seyvos propose de la sorte d’entrer dans le quotidien tourmenté d’une jeune fille vivant recluse dans un antre où on lui prescrit des médicaments quotidiennement.
Jean-Pierre Martin examine avec humour l’étrangeté de l’être au moyen d’un personnage-réceptacle de récits intimes contés par autrui.
Thomas Flahaut décrypte les rêves et les désillusions de personnes dépossédées de leur héritage culturel aspirant à un monde meilleur.
Robin Robertson, traduit par Josée Kamoun, montre l’errance d’un protagoniste hanté par son histoire personnelle, une histoire qui s’entremêle à la grande Histoire.
Jonathan Franzen choisit, quant à lui, le genre de l’essai littéraire pour évoquer le réchauffement climatique et notre comportement indifférent vis-à-vis de la Terre : l’objectif à atteindre pour protéger la planète serait selon lui clair depuis une trentaine d’années, mais nos agissements ne vont pas dans le sens du progrès. Ce discours est traduit par Olivier Deparis.
Entre raison et déraison
Les éditions de l’Olivier ont ainsi sélectionné pour leur rentrée littéraire 2020 des textes porteurs de morale évoluant en circonvolution entre raison et déraison, où les « plus fous » ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Découvrez ci-dessous l’argumentaire des cinq ouvrages.
Une bête aux aguets de Florence Seyvos [extrait] [chronique]

Titre | Une bête aux aguets |
Auteure | Florence Seyvos |
Éditeur | L'Olivier |
Collection | Littérature française |
Date de parution | 20 août 2020 |
ISBN13 | 9782823611793 |
ISBN10 | 2823611797 |
Prix prévisionnel | 17,00 € |
Nombre de pages | 144 |
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Lorsqu’elle se retrouve seule, à l’abri des regards, Anna entend des voix, aperçoit des lumières derrière les rideaux, surprend des ombres dans le couloir. Elle sait qu’elle appartient à un autre monde, qui n’obéit pas aux mêmes lois que le monde ordinaire.
Cela l’effraie, et la remplit de honte.
Est-ce pour se protéger d’un danger que, depuis l’âge de douze ans, Anna doit avaler des comprimés prescrits par un certain Georg ? De quelle maladie souffre-t-elle ? Dans quel état se retrouverait-elle si elle abandonnait le traitement ?
Une bête aux aguets est l’histoire d’une jeune fille habitée par la peur : celle de se métamorphoser en une créature dont elle n’ose prononcer le nom. Mais ce phénomène qu’elle ne peut expliquer est peut-être la promesse d’un autre changement. Dans ce roman voué à l’inquiétante étrangeté, Florence Seyvos nous conduit au cœur du mystère qu’elle ne cesse l’explorer, de livre en livre, avec obstination.
Les Nuits d’été de Thomas Flahaut [extrait]

Titre | Les Nuits d’été |
Auteur | Thomas Flahaut |
Éditeur | L'Olivier |
Collection | Littérature française |
Date de parution | 27 août 2020 |
ISBN13 | 9782823616026 |
ISBN10 | 2823616020 |
Prix prévisionnel | 18,00 € |
Nombre de pages | 224 |
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Thomas, Mehdi et Louise se connaissent depuis l’enfance.
À cette époque, Les Verrières étaient un terrain de jeux inépuisable. Aujourd’hui, ils ont grandi, leur quartier s’est délabré et, le temps d’un été, l’usine devient le centre de leurs vies.
L’usine, où leurs pères ont trimé pendant tant d’années et où Thomas et Mehdi viennent d’être engagés.
L’usine, au cœur de la thèse que Louise prépare sur les ouvriers frontaliers, entre France et Suisse.
Ces enfants des classes populaires aspiraient à une vie meilleure. Ils se retrouvent dans un monde aseptisé plus violent encore que celui de leurs parents. Là, il n’y a plus d’ouvriers, mais des opérateurs, et les machines brillent d’une étrange beauté.
Avec cette grande fresque sur la puissance et la fragilité de l’héritage social, Thomas Flahaut écrit le roman d’une génération, ses rêves, ses espoirs, ses désillusions.
Mes fous de Jean-Pierre Martin [extrait] [chronique]

Titre | Mes fous |
Auteur | Jean-Pierre Martin |
Éditeur | L'Olivier |
Collection | Littérature française |
Date de parution | 27 août 2020 |
ISBN13 | 9782823616644 |
ISBN10 | 2823616640 |
Prix prévisionnel | 17,00 € |
Nombre de pages | 160 |
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Sandor est perplexe.
Est-ce que j’attire les fous, ou bien est-ce moi qui cherche leur compagnie ?
Dès qu’il sort de chez lui, ces corps errants l’abordent et s’accrochent à sa personne, faisant de lui le dépositaire de leurs récits extravagants. Il y a Dédé, le fou météo. Laetitia et ses visions étranges. Madame Brandoux, qui jure toute la journée contre le monde entier. Et bien d’autres encore.
Sandor se demande s’il n’est pas fou lui-même. D’autant que Constance, sa fille, est atteinte d’une terrible maladie psychique qui l’isole du reste du monde...
Avec sensibilité, avec humour, avec désespoir, Jean-Pierre Martin raconte ceux qui butent, qui penchent, qui chantent la journée et hurlent la nuit.
Walker de Robin Robertson [extrait]

Titre | Walker |
Titre original | The Long Take |
Auteur | Robin Robertson |
Traductrice | Josée Kamoun |
Éditeur | L'Olivier |
Collection | Littérature étrangère |
Date de parution | 20 août 2020 |
ISBN13 | 9782823614800 |
ISBN10 | 282361480X |
Prix prévisionnel | 23,00 € |
Nombre de pages | 256 |
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« Il marche, Walker. C’est son nom et sa nature. »
Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s’installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l’argent et la corruption règnent désormais en maîtres.
Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n’est autre que le reflet de son chaos intime.
Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l’Amérique de l’après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
Et si on arrêtait de faire semblant ? de Jonathan Franzen [extrait]

Titre | Et si on arrêtait de faire semblant ? |
Titre original | What If We Stopped Pretending? |
Auteur | Jonathan Franzen |
Traducteur | Olivier Deparis |
Éditeur | L'Olivier |
Collection | Littérature étrangère |
Date de parution | 3 septembre 2020 |
ISBN13 | 9782823600124 |
ISBN10 | 2823600124 |
Prix prévisionnel | 22,50 € |
Nombre de pages | 352 |
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« Vous pouvez continuer d’espérer que la catastrophe est évitable, et éprouver toujours plus de frustration et de colère face à l’inaction du monde. Ou vous pouvez accepter que le désastre est pour demain, et commencer à reconsidérer ce que cela veut dire d’espérer. »
Romancier célébré, Jonathan Franzen est également un brillant essayiste et le prouve dans ce recueil composé de textes écrits entre 2001 et 2019. À travers des récits personnels et des réflexions plus vastes sur l’Amérique, le réchauffement climatique, la littérature ou les nouvelles technologies, Franzen nous pousse à interroger notre rôle dans la marche du monde.
Aujourd’hui, ses mots résonnent d’un écho particulier. Comment réagir face à l’inéluctable ? Jonathan Franzen décrit la lutte qui se joue en chacun de nous entre l’optimisme béat, le déni et le pessimisme, proposant une voie médiane : celle du pragmatisme combatif.