La rentrée littéraire 2021 des éditions Charleston ne concerne qu’un ouvrage intitulé Quand s’illumine le prunier sauvage. Il est écrit par l’écrivaine et journaliste irano-australienne Shokoofeh Azar, et figure dans la sélection première du Booker Prize 2020 : son auteure est ainsi la première écrivaine d’origine iranienne à être nominée pour ce prix.
Une rentrée étrangère
Shokoofeh Azar naît et grandit en Iran où elle devient d’abord éditrice pour une encyclopédie littéraire, avant de travailler en tant qu’éditrice pour un journal. Ayant été arrêtée à maintes reprises pour ses articles sur les droits de l’Homme – plus précisément les droits de la Femme – et ses articles sur le gouvernement théocratique iranien, elle fuit son pays natal pour la Turquie. De Turquie, elle s’envole pour l’Indonésie, puis rejoint par bateau un camp de réfugiés de l’île de Christmas en 2011. Elle obtient l’asile politique en Australie la même année.
Dans Quand s’illumine le prunier sauvage, roman traduit ici par Muriel Sapati, Shokoofeh Azar conte l’histoire d’une famille iranienne dont l’existence est bouleversée par la révolution islamique de 1979. Afin de décrire au mieux leurs expériences, la romancière invoque fantômes, djinns et légendes mythiques, et révèle à ses lecteur·rice·s un monde dans lequel s’opposent vie et mort, mais aussi politique et religion.
Quand s’illumine le prunier sauvage de

Titre | Quand s’illumine le prunier sauvage |
Titre original | اشراق درخت گوجهسبز |
Auteure | Shokoofeh Azar |
Traductrice | Muriel Sapati |
Éditeur | Charleston |
ISBN13 | 9782368126592 |
ISBN10 | 2368126597 |
Date de parution | 24 août 2021 |
Prix prévisionnel | 22,50 € |
Nombre de pages | 352 |
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Ayant fui Téhéran pour échapper à la Révolution Islamique de 1979, Hashang, Roza et leurs trois enfants tentent de reconstruire leur vie dans le petit village de Razan, au cœur de la région montagneuse de Mazandaran. Mais personne n’échappe longtemps à la violence et au chaos... et la répression finira fatalement par les rattraper.
Djinns, démons, sirènes et fantômes côtoient dictateurs et bourreaux dans ce texte empreint de réalisme magique à la manière d’un poème perse.
Un brin de réalisme magique
Les éditions Charleston offrent en somme un roman de grande inventivité pour leur rentrée littéraire. Elles prévoient également de publier dans les semaines suivant la parution de Quand s’illumine le prunier sauvage les quatre ouvrages suivants : Une simple histoire d’amour de Louise Tremblay d’Essiambre, Les Cendres sous les coquelicots de Carine Pitocchi, Ce que murmure le vent d’Amy Harmon et Ces héroïnes qui peuplent mes nuits de Mia Kankimäki.