Un jour ce sera vide porte en épigraphe la citation suivante de Nathalie Sarraute : « Ce bruit soudain de l’eau dans ce silence suspendu, ce serait comme un signal […]. »[1] Si Hugo Lindenberg choisit cette phrase tirée du cinquième tableau de Tropismes[2] en tant que paratexte de son roman, c’est qu’elle coïncide parfaitement avec son projet d’écriture. Le primo-romancier crée ici un univers dans lequel de nombreux éléments de ce tableau apparaissent en tant que motifs de son œuvre ; parmi eux, le vide, le silence, le « froid soudain » et les méduses. Il reprend en outre des marqueurs importants du texte de Sarraute au sein de son intrigue, comme la temporalité estivale, ce dégoût indicible provoqué par une manifestation extérieure à soi et la présence … Continuer la lecture de « Un jour ce sera vide d’Hugo Lindenberg, ou la futilité de toute chose »
Deuxième sélection du prix L’Impromptu du Premier Roman 2020
La deuxième sélection du prix L’Impromptu du Premier Roman 2020 se compose de six titres.
- Cinq dans tes yeux d’Hadrien Bels
- La Petite Dernière de Fatima Daas
- L’Arrachée belle de Lou Darsan
- Le Fumoir de Marius Jauffret
- Ténèbre de Paul Kawczak
- Un jour ce sera vide d’Hugo Lindenberg