Nathacha Appanah reprend en son huitième roman intitulé Rien ne t’appartient de nombreuses thématiques qui lui sont chères, que l’on retrouve dans l’ensemble de son œuvre littéraire. Il est ainsi question ici de la place que l’on donne aux « fantômes », aux souvenirs du passé ; de destins éprouvés, notamment d’une jeunesse maltraitée, délaissée, oubliée ; de l’impact des catastrophes naturelles sur la population qui les subit ; et des rêves, des désirs et aspirations de l’être. Embrassant ces différents sujets en son intrigue, l’écrivaine nous mène à la découverte de la destinée d’une femme sans âge, dont la mort du mari ravive de vagues réminiscences, dont l’histoire violente révèle la cruauté d’un lieu où l’on ne peut penser dévier de l’opinion politique imposée par … Continuer la lecture de « Rien ne t’appartient de Nathacha Appanah, naître femme, naître entravée »
Première sélection du prix Libraires en Seine 2022
La première sélection du prix Libraires en Seine 2022 se compose de trente-deux titres.
- Madame Hayat d’Ahmet Altan, traduction de Julien Lapeyre de Cabanes
- Rien ne t’appartient de Nathacha Appanah
- La Grande Vallée d’Édouard Bureau
- Les Lanceurs de feu de Jan Carson, traduction de Dominique Goy-Blanquet
- La Nuit des aventuriers de Nicolas Chaudun
- Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, traduction de Sarah Gurcel
- L’Éternel fiancé d’Agnès Desarthe
- Indice des feux d’Antoine Desjardins
- Le Rire des déesses d’Ananda Devi
- Six pieds sur terre d’Antoine Dole
- Mohican d’Éric Fottorino
- Avec Bas Jan Ader de Thomas Giraud
- Les Ombres filantes de Christophe Guay-Poliquin
- Rabalaïre d’Alain Guiraudie
- Aux endroits brisés de Pauline Harmange
- Les Enfants de la Volga de Gouzel Iakhina, traduction de Maud Maubillard
- Les Envolés d’Étienne Kern
- Dans la maison rêvée de Carmen Maria Machado, traduction d’Hélène Cohen
- Dernière Oasis de Charif Majdalani
- Le Parfum des cendres de Marie Mangez
- Mamba Point Blues de Christophe Naigeon
- Ultramarins de Mariette Navarro
- Hamnet de Maggie O’Farrell, traduction de Sarah Tardy
- Mobylette de Frédéric Ploussard
- Sidérations de Richard Powers, traduction de Serge Chauvin
- Le Démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie
- Furies de Julie Ruocco
- La Plus Secrète Mémoire des hommes de Mohammed Mbougar Sarr
- Le Visage de pierre de William Gardner Smith, traduction de Brice Matthieussent
- L’Ami de Tiffany Tavernier
- Mon mari de Maud Ventura
- Mahmoud ou la Montée des eaux d’Antoine Wauters
Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, une famille telle une forêt
Dans son roman intitulé Lorsque le dernier arbre dans l’édition française, Michael Christie, traduit de l’anglais par Sarah Gurcel, conte l’histoire d’une même famille sur plusieurs générations au moyen d’une structure littéraire élaborée rappelant le tronc d’un arbre. Il offre ainsi l’épopée singulière d’êtres cherchant un sens à leur vie, tout en proposant une critique incisive sur l’action de l’espèce humaine sur la dégradation de la planète. Un environnement à préserver Le roman de Michael Christie commence in medias res aux côtés de Jacinda « Jake » Greenwood en 2038. Jake travaille en tant que guide forestière – bien que surqualifiée pour ses tâches – dans la Cathédrale de Greenwood Island, un lieu religieusement protégé dans lequel on peut encore visiter des arbres de nombreuses espèces … Continuer la lecture de « Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, une famille telle une forêt »