Dans son roman intitulé Lorsque le dernier arbre dans l’édition française, Michael Christie, traduit de l’anglais par Sarah Gurcel, conte l’histoire d’une même famille sur plusieurs générations au moyen d’une structure littéraire élaborée rappelant le tronc d’un arbre. Il offre ainsi l’épopée singulière d’êtres cherchant un sens à leur vie, tout en proposant une critique incisive sur l’action de l’espèce humaine sur la dégradation de la planète. Un environnement à préserver Le roman de Michael Christie commence in medias res aux côtés de Jacinda « Jake » Greenwood en 2038. Jake travaille en tant que guide forestière – bien que surqualifiée pour ses tâches – dans la Cathédrale de Greenwood Island, un lieu religieusement protégé dans lequel on peut encore visiter des arbres de nombreuses espèces … Continuer la lecture de « Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, une famille telle une forêt »
Première sélection du prix du Roman Fnac 2021
La première sélection du prix du Roman Fnac 2021 se compose de trente-deux titres.
- La Carte postale d’Anne Berest
- Berlin Requiem de Xavier-Marie Bonnot
- Les Dents de lait de Helene Bukowski, traduction d’Elisa Crabeil et Sarah Raquillet
- Les Étoiles les plus filantes d’Estelle-Sarah Bulle
- Le Fils du professeur de Luc Chomarat
- Lorsque le dernier arbre de Michael Christie, traduction de Sarah Gurcel
- Seule en sa demeure de Cécile Coulon
- Milwaukee Blues de Louis-Philippe Dalembert
- Le Fils de l’homme de Jean-Baptiste Del Amo
- Avant les années terribles de Víctor del Árbol, traduction de Claude Bleton
- Delta Blues de Julien Delmaire
- Rends-moi fière de Nicole Dennis-Benn, traduction de Benoîte Dauvergne
- La Porte du voyage sans retour de David Diop
- Notre part de nuit de Mariana Enríquez, traduction d’Anne Plantagenet
- Tout ce que dit Manon est vrai de Manon Fargetton
- S’il n’en reste qu’une de Patrice Franceschi
- Et pourtant ils existent de Thierry Froger
- Bellissima de Simonetta Greggio
- Soleil amer de Lilia Hassaine
- Grande couronne de Salomé Kiner
- Ce qu’il nous faut de remords et d’espérance de Céline Lapertot
- Hadès, Argentine de Daniel Loedel, traduction de David Fauquemberg
- Avant que le monde ne se ferme d’Alain Mascaro
- Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard, traduction de Florence Lévy-Paoloni
- Ultramarins de Mariette Navarro
- Les Garçons de la cité-jardin de Dan Nisand
- La Femme et l’Oiseau d’Isabelle Sorente
- L’Éblouissement des petites filles de Timothée Stanculescu
- Shuggie Bain de Douglas Stuart, traduction de Charles Bonnot
- Ce que Frida m’a donné de Rosa Maria Unda Souki, traduction de Margot Nguyen Béraud et l’auteure elle-même
- Sur les toits de Frédéric Verger
- Mahmoud ou la montée des eaux d’Antoine Wauters
Soleil amer de Lilia Hassaine, une cruelle désillusion
Choisissant pour épigraphe deux vers du Bateau ivre d’Arthur Rimbaud – « Les Aubes sont navrantes/Toute lune est atroce et tout soleil amer » –, suggérant de sorte une traversée en mer singulière où l’avènement n’est peut-être que désenchantement, désillusion et mélancolie, Lilia Hassaine traite en son deuxième roman d’exil et de mensonge à travers la destinée d’une famille algérienne installée en France. Une aventure française Soleil amer démarre par une scène d’enfants « [campant] des personnages » romains, se livrant à des « luttes fratricides », des petites guerres qui sans cesse se terminent et recommencent. On est alors dans la région montagneuse de l’Aurès en Algérie, en 1959. Là, Naja, vingt-six ans, élève seule ses trois filles, Maryam, Sonia et Nour, encore bébé. Son mari Saïd a … Continuer la lecture de « Soleil amer de Lilia Hassaine, une cruelle désillusion »