Écrivain et traducteur littéraire français né en 1979, Maël Renouard s’interroge, à l’image de Proust, sur la « meilleure manière de “refaire” les œuvres qu’on aime ». Selon lui, il faut « trouver loin d’elles son propre cheminement, le suivre avec labeur et obstination, et c’est alors seulement, au bout de l’effort créateur, par une sorte de grâce, que l’on rejoindra peut-être ses modèles et, qui sait, que l’on s’égalera à eux ». Son roman intitulé L’Historiographe du royaume, paru en cette rentrée littéraire 2020 aux éditions Grasset, est sans doute le manifeste le plus vif de cette volonté littéraire. S’inspirant des Mémoires de Saint-Simon, du Vicompte de Bragelonne d’Alexandre Dumas et des contes des Mille et Une Nuits, Maël Renouard compose une œuvre … Continuer la lecture de « L’Historiographe du royaume de Maël Renouard, une œuvre littéraire en dissimule d’autres »
Histoire
L’Histoire, c’est l’étude et l’écriture des événements passés. Elle est décrite selon la présence de documents auxquels on peut se reporter.
« I can only note that the past is beautiful because one never realises an emotion at the time. It expands later, and thus we don’t have complete emotions about the present, only about the past. » – Virginia Woolf
Chefchaouen, le rêve bleu marocain
Chefchaouen, parfois raccourcie Chaouen, est une ville de nord-ouest du Maroc. Elle est notamment connue pour ses bâtiments aux différentes nuances bleutées : une particularité qui la rend exceptionnelle aux yeux des touristes du monde entier. L’histoire de Chefchaouen Chefchaouen tient son originalité de son histoire. Le mot « chefchaouen » fait référence aux formes des sommets enneigés qui dominent la ville. Ces deux montagnes appelées Ech-Chaoua – ce qui signifie « les cornes » – donne leur nom à cette ville dont la traduction littérale serait « regarder les cornes ». Cette cité marocaine est fondée en 1471 par des réfugiés d’origine maure et/ou d’origine juive qui fuyaient la Reconquista, la grande période de reconquête des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique par les souverains chrétiens. C’est … Continuer la lecture de « Chefchaouen, le rêve bleu marocain »
Boulevard Amílcar Cabral, une rue de Fort-de-France chargée d’histoire
À l’occasion du 39e festival Résonance de Fort-de-France, qui est dédié cette année au Dr. Pierre Aliker, des graffeurs ont réalisé une fresque en hommage à André Aliker, Amílcar Cabral et Aimé Césaire. Pour réaliser cette œuvre, les organisateurs du festival ont fait appel au Cap-verdien Carlos Manuel Mendes Abreu ainsi qu’aux artistes martiniquais Xan, Oshea et Cima. Le mur du lycée André Aliker, au boulevard Amílcar Cabral de Fort-de-France, est désormais chargé d’une empreinte culturelle. Une véritable rencontre entre la modernité et l’histoire de la Martinique. Qui était André Aliker ? André Aliker est né le 10 février 1894 au quartier Roches-Carrées du Lamentin, dans une famille modeste d’ouvriers agricoles. Durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire et sera distingué par son dévouement et son courage. À son … Continuer la lecture de « Boulevard Amílcar Cabral, une rue de Fort-de-France chargée d’histoire »
La Maison de la Canne
La Maison de la Canne se situe dans les murs de l’ancienne distillerie de l’habitation Vatable aux Trois-Îlets. Cette dernière possède un fonds de terre de 323 hectares. Justin Mario, propriétaire à partir de 1904 y installe cette fameuse distillerie en 1916. La ville de Trois-Îlets possède à l’époque trois autres distilleries agricoles : L’Espérance, l’Anse à l’âne et Poterie. Le rhum Le Soleil est produit à Vatable jusqu’en 1962, quand Luc Mario cède son contingent de rhum aux établissements Simonnet. Achetée en 1987 par l’Association Martiniquaise de la Maison de la Canne, la distillerie est restaurée et modifiée afin d’y abriter le musée qui retrace l’histoire de la canne à sucre depuis son introduction en Martinique au milieu du XVIIe siècle.[1] … Continuer la lecture de « La Maison de la Canne »
Découverte du Village de la Poterie
Le Village de la Poterie se situe sur la route des Trois-Îlets. Ancienne habitation des jésuites, l’Habitation Poterie regroupait autrefois non seulement des activités de poterie, mais également une sucrerie, qui fonctionne certainement dès le XVIIe siècle, avant de se spécialiser progressivement dans la poterie à usages industriel et domestique, pratiquée dès le XVIIIe siècle. Une partie des bâtiments de l’usine date du XIXe siècle, époque de cuisson au four à bois. Des modifications sont apportées au XXe siècle, au gré des innovations technologiques. Le tout premier bâtiment visible en arrivant dans le Village de la Poterie est le bâtiment ayant abrité le débit de la régie, aussi appelé simplement « boutique de poterie ». À l’origine, cette construction permettait la vente de produits alimentaires en … Continuer la lecture de « Découverte du Village de la Poterie »
Visite du musée du Café et du Cacao en Martinique
La ville des Trois-Îlets possède un riche patrimoine. Elle abrite en son cœur le musée du Café et du Cacao, le Village de la Poterie et la Maison de la Canne. Le musée du Café et du Cacao se situe ainsi dans le domaine du Château Gaillard de cette commune du sud de la Martinique. Il s’agit d’une grande demeure de style créole regroupant un certain nombre d’espaces culturels et artisanaux dont une pépinière, des ateliers de création de parfums et de compositions aromatiques, des ateliers de poterie et de céramique, des boutiques de bijoux, un restaurant, etc. Située au cœur du centre d’artisanat d’art et d’horticulture, la pépinière des Trois-Îlets est la plus grande serre de plantes tropicales de … Continuer la lecture de « Visite du musée du Café et du Cacao en Martinique »
Saint-Pierre, ville d’art et d’histoire
Saint-Pierre est une ville du Nord-Caraïbe de la Martinique. Ici quelques mots sur son Centre de Découverte des Sciences de la Terre ainsi que ses ruines et ses sculptures. Le Centre de découverte des sciences de la Terre Saint-Pierre accueille en son sein le Centre de découverte des sciences de la Terre. Ce dernier a été inauguré le samedi 7 février 2004 sous la présidence de Claude Lise. Le CDST a été créé dans le but de rendre hommage aux 28 000 personnes décédées lors de l’éruption du 8 mai 1902, représentées par les vingt-huit blocs rouges disposés dans le jardin du centre. Il s’agit également de témoigner de l’importance des évènements volcanologiques ayant eu lieu le siècle dernier et d’inciter la population martiniquaise à prendre conscience … Continuer la lecture de « Saint-Pierre, ville d’art et d’histoire »
Cent huit ans après l’éruption de la Montagne Pelée
Au XVIIIe siècle, Saint-Pierre est la capitale des « Isles-sous-le-Vent ». Construite en pierre de taille, la ville compte d’importants bâtiments et monuments, ainsi qu’une douzaine de rhumeries. Le port, où transitent des navires du monde entier, est le lieu d’un commerce intense. Ville du confort, de la vie intellectuelle et culturelle, Saint-Pierre est un haut lieu de divertissement : son théâtre et son carnaval sont très réputés.[1] Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Saint-Pierre devient la capitale du rhum, et compte au début du XXe siècle vingt distilleries dans ses murs, et treize autres dans ses environs. Le 8 mai 1902, juste avant le second tour du scrutin législatif, l’éruption soudaine de la Montagne Pelée dépasse toutes les prévisions qui se voulaient rassurantes, … Continuer la lecture de « Cent huit ans après l’éruption de la Montagne Pelée »