Comment « The Bog Wife » de Kay Chronister a été réalisé

Dans l’édition de cette semaine d’Endnotes, nous examinons l’article de Kay Chronister La femme des marais (Counterpoint, octobre), une œuvre d’horreur gothique se déroulant dans une tourbière boréale en Virginie-Occidentale.

Voici comment le livre a été élaboré.

KAY CHRONISTER, Auteur

« Je voulais écrire un livre qui s’intéresse à la tradition gothique, à ses thèmes de traumatisme ancestral, d’héritage et d’identité. Ma première question a été : comment faire cela dans un contexte américain ? J’ai envisagé plusieurs décors différents avant d’atterrir dans une tourbière boréale de Virginie-Occidentale, et tout en est ressorti : les personnages et leur dynamique, l’intrigue, l’atmosphère, et même les thèmes. »

DAN LOPEZ, Rédactrice adjointe, Counterpoint

« Dès le début, Kay et moi étions tous les deux d’accord sur une vision commune, ce qui a permis de créer une grande confiance. Nous avions une relation naturelle, le genre de chose que l’on souhaite toujours avoir avec ses auteurs. Au fur et à mesure que nous travaillions sur nos modifications et que nous façonnions la mythologie, nous nous sommes entendus. The Bog Wife m’a captivé dès la première page. »

LAURA CAMERON, Agent, Agence Transatlantique

« J’ai contacté Kay lorsque mon mari m’a offert Thin Places, le premier recueil de romans d’horreur de Kay. Nous nous sommes rencontrés et elle m’a parlé d’un western étrange sur lequel elle travaillait depuis des années. Je me suis plongée dans ce livre pour en ressortir quelques heures plus tard, assoiffée et étourdie, avec la conviction dont j’avais besoin pour lui trouver un foyer. »

AMANDA OROZCO, Agent, Agence Transatlantique

« Laura et moi sommes toutes les deux de grandes fans d’horreur, et Kay a un style fantastique et évocateur qui se prête parfaitement à ce genre d’histoire gothique moderne de dysfonctionnement familial au milieu d’un environnement incroyablement lunatique. La question centrale de ce que nous devons à la terre sur laquelle nous vivons, et de ce que nous pensons qu’elle nous doit en retour, était une manière brillante d’aborder ce roman d’horreur écologique. »

NICOLE CAPUTO, Vice-président et directeur créatif, Catapult, Counterpoint et Soft Skull

« Le style gothique du traitement typographique s’inspire de certains éléments historiques du texte ainsi que de la puissance et de l’agressivité de la tourbière. La vie végétale et le sol sur la femme, combinés au titre, indiquent qu’une transformation peut avoir lieu tout en étant inquiétants, claustrophobes et provocateurs pour les lecteurs. »


Une version de cet article est parue dans le numéro du 19/08/2024 de Éditeurs hebdomadaires sous le titre : Notes de fin