Romance Writers of America a déposé son bilan (chapitre 11), l'organisation affirmant qu'elle n'est pas en mesure de couvrir les frais d'hôtel pour ses conférences annuelles en raison de la diminution du nombre de membres.
Dans des dossiers déposés devant le tribunal, l'organisation, fondée en 1980 par la rédactrice pionnière de romans noirs Vivian Stephens, a estimé qu'elle devait environ 3 millions de dollars aux hôtels qui ont accueilli sa conférence phare, ainsi qu'environ 74 500 dollars en espèces à d'autres créanciers. En 2018, l’organisation a signé un contrat à long terme avec les hôtels Marriott à travers le pays pour ses conférences annuelles, mais comme le nombre de ses membres commençait à diminuer, elle n’a pas pu renégocier les contrats en réponse à la baisse de fréquentation.
Depuis 2019, le nombre de membres de RWA a chuté alors que l'organisation a été secouée par une controverse sur les questions de racisme et de diversité, à commencer par la suspension du président d'un ancien comité d'éthique de RWA pour avoir qualifié le travail d'un autre membre de « raciste ». À la suite d’une vague de critiques, début 2020, la direction de RWA a démissionné, ses RITA Awards annuels ont été retirés et rebaptisés, et un certain nombre d’éditeurs de livres, y compris des éditeurs de toutes les grandes maisons d’édition, ont retiré le soutien de l’organisation et de sa conférence annuelle. Selon les archives judiciaires, avant 2019, RWA comptait 10 000 membres ; ce nombre est depuis tombé à environ 2 000.
Actuellement, l'Anaheim Marriott, qui a accueilli la conférence RWA de l'année dernière, demande plus de 700 000 $ à l'organisation parce qu'il a vendu moins de chambres que ce que RWA avait réservé. RWA s'attend également à perdre de l'argent lors de sa conférence de cette année à Austin, et elle fait également face à une résiliation de contrat d'un million de dollars de la part du Philadelphia Marriott, qui devait accueillir la conférence de l'année prochaine.
