Comment « Slaveroad » de John Edgar Wideman a été réalisé

Dans l’édition de cette semaine d’Endnotes, nous examinons La route des esclaves (Scribner, octobre), le dernier ouvrage de John Edgar Wideman. Le livre explore la « route de l’esclavage » qui traverse l’histoire américaine, en prenant en compte la traite négrière transatlantique, les missionnaires chrétiens américains en Afrique et le système de justice pénale.

Voici comment le livre a été élaboré.

John Edgar Wideman, Auteur

«La route des esclaves « C’est un effort pour montrer comment nous, tous les êtres humains, sommes connectés : nos liens individuels, les uns avec les autres, nos histoires et nos cultures que nous construisons au fur et à mesure, en faisant l’expérience des mystères auxquels le temps nous expose. Ce qui nous semble connu, inconnu, inconnaissable, tel qu’il nous entoure, surgit, tourbillonne, donne et met fin à la vie. Écrire un livre pour moi est une tentative, une opportunité, de mettre tout cela en mots accessibles mais stimulants. »

Catherine Belden, Vice-président et directeur éditorial, Scribner

« J’ai eu le plaisir de travailler avec John pendant près de neuf ans, en publiant de nouveaux ouvrages et en rééditant certains de ses classiques. C’est toujours un événement lorsque John livre un nouveau manuscrit, et celui-ci avait le sentiment d’une déclaration, d’une fusion artistique et conceptuelle qui parle de toute sa carrière d’écrivain et de la condition américaine. »

André Wylie, Fondateur et agent, l’agence Wylie

« L’agence Wylie représente John Edgar Wideman depuis plus de 40 ans. J’ai eu l’impression La route des esclaves « C’était un ajout important à son œuvre, et la publication continue de ses œuvres par son éditeur, Scribner. Nous nous en sommes remis à John et à son éditrice, Kathy Belden, pour l’étiquette de fiction ou de non-fiction et pensons que la façon dont ils l’ont décrite est la plus appropriée, transcendant toute catégorisation. »

David Litman, Concepteur de couverture

« J’ai essayé de représenter la route des esclaves comme un concept à la fois littéral et métaphorique. La route littérale prend différentes formes dans chaque histoire. La route conceptuelle, l’expérience afro-américaine, est complexe et à plusieurs niveaux, et je voulais une image qui reflète cela. J’ai réalisé environ 10 ou 12 itérations, différentes représentations de la route, certaines plus littérales que d’autres. Je suis très satisfait du résultat final. »


Une version de cet article est parue dans le numéro du 09/09/2024 de Éditeurs hebdomadaires sous le titre : notes de fin