Il existe un contraste saisissant entre les réjouissances liées à la Coupe du monde de football et les préoccupations des habitants des favelas brésiliennes. Le monde du street art n’existe pas seulement pour son côté artistique mais bien aussi pour dénoncer aux yeux de tous certaines divergences d’opinions. Il apparaît actuellement un fossé énorme entre l’effervescence mondiale pour cette compétition sportive et les murs proposés par la population brésilienne.
Paulo Ito, street artist brésilien, est l’auteur de la photographie mise en avant pour illustrer cet article. Cette peinture est actuellement visible dans une des rues de Rio de Janeiro. Paulo Ito a dessiné cette image pour dénoncer la pauvreté du Brésil alors que cette Coupe du Monde est l’une des plus chères organisées à ce jour. Près de 900 millions ont été investis par exemple dans l’Estadio Nacional, soit un budget trois fois plus important que ce qui avait été estimé.
Ce sentiment d’impopularité est massivement dénoncé depuis par les street artists du Brésil. Ci-dessous quelques-unes des œuvres concernées.
C’est dommage que la repartition des richesses soit si inégale dans le pays.
Oui. D’autant plus que le Brésil est le septième pays le plus riche du monde par PIB si on en croit cette statistique…
Les peintures de cet artiste sont pleines d’émotions. Je trouve qu’elles reflètent la réalité du pays!
Oui… Tout le monde parle football, mais tout le monde est aveugle. D’ailleurs, à mon humble avis, heureusement que le Brésil ne s’est pas fait éliminer en huitièmes… je me demande quelle aurait été la réaction de la population brésilienne.